Le métier de briquetier en terre cuite consiste à façonner, à partir de pâte d’argile homogénéisée, des briques, souvent pleines, utilisées dans les constructions pour le revêtement du sol ou de murs, ou pour la décoration.
L’argile est, généralement, mise en forme au moyen de moulage à la main, suite à quoi les briques sont séchées et enfournées pour une première cuisson dégourdie. Elles peuvent, ensuite, être émaillées et enfournées pour une cuisson émail.
Préparer la pâte et réaliser les plaquettes d’argile.
- Cuir et émailler les briques.
- Stocker, livrer ou finaliser les briques.
Types d’argile appropriés.
- Techniques de fermentation des argiles.
- Techniques de préparation et d’application des émaux.
- Techniques et procédés de cuisson dégourdie et de cuisson émail.
- Bases de calcul et unités de mesure
Procédé de pourrissage de l’argile.
- Procédure de séchage d’une brique crue avant enfournement.
- Processus de préparation et d’application de l’émail.
- Procédé de cuisson et de refroidissement, selon le type de four.
Réaliser différentes figures géométriques.
- Lire des notices et des instructions sur fours modernes.
- Calculer des températures et des durées de cuissons.
- Respecter le temps nécessaire pour le séchage d’une brique crue avant enfournement.
- Respecter le temps nécessaire à la cuisson et au refroidissement, selon le type de four.
Évaluer et tenir compte du rétrécissement de l’argile après séchage et cuisson.
- Empiler les pièces crues dans le four.
- Connaître les risques liés à la manipulation des émaux et l’inhalation des particules d'émail.
- Tailler une brique cuite et émaillée pour lui conférer une forme géométrique selon la commande.
Le métier de briquetier en terre cuite requiert une bonne aptitude physique et nécessite une bonne perception des volumes et un sens du toucher, notamment pour évaluer la qualité de la pâte d’argile. D’une manière générale, l’exercice de cet emploi requiert de l’intérêt pour le travail de la terre, le sens de la planification et de l’organisation, une bonne posture ergonomique au travail, le sens de la propreté et le respect de l’environnement, de la dextérité manuelle avec une bonne synchronisation des mouvements, de l’autonomie et de la polyvalence.
À l’instar des autres activités artisanales, la réglementation du travail est peu observée, et la durée de travail varie selon la nature des tâches à accomplir, le mode de rémunération, et le statut de l’employeur.
Les opérations de cuisson nécessitent, souvent, un travail de nuit ou une rotation entre plusieurs équipes. La rémunération peut être à la semaine ou à la tâche. Celle-ci reste, cependant, variable selon l’ancienneté, l’expérience, la taille de la structure et les procédés utilisés.
Le briquetier en terre cuite, à l’instar des artisans oeuvrant dans le domaine de produits en terre cuite, exerce dans des ateliers, auprès de mono-artisan, d’unité artisanale ou au sein de coopératives, aussi bien dans des espaces fermés qu’à l’extérieur, notamment pour les opérations de préparation des pâtes d’argiles et les opérations de séchage.
Les conditions de travail sont caractérisées par une pénibilité des tâches et une exposition au soleil et à la poussière.
La manipulation des émaux et les émanations des substances toxiques, telles que le plomb, peuvent causer certaines maladies professionnelles.
L’utilisation des fours, notamment à bois ou à gaz, exposent le briquetier à des risques d’explosion, d’inhalation de la fumée et d’exposition à de fortes chaleurs.
Cela requiert l’adoption d’attitudes sécuritaires et le port d’équipements de protection appropriés.
Le four ou le local qui l’abrite doit être équipé d’installation de ventilation.
Pas d’exigences particulières pour accéder à cet emploi, en termes de niveau d’instruction ou de formation.
• Aucune formation spécifique à ce métier.
• L’accès au métier de briquetier en terre cuite se fait, généralement, au moyen d’un apprentissage sur le tas, auprès d’artisans ou de structures artisanales évoluant dans ce domaine d’activité.